Résumé
En 2011, le rapport «Enseignement et recherche universitaires au Québec: l’histoire nationale négligée», rédigé par Éric Bédard et Myriam D’Arcy, dressait un bilan des champs de spécialité des postes universitaires en enseignement de l’histoire ainsi que des mémoires et thèses complétés dans le domaine. Au-delà des débats et polémiques sur la place occupée par les différents champs de l’histoire du Québec et du Canada (politique, culturelle, sociale, etc.), nous voulons présenter une première étape d’un chantier de recherche centré sur l’évolution, depuis 2011, de la place faite à l’histoire du Québec et du Canada dans les départements des universités québécoises: quelle a été l’évolution, depuis le rapport Bédard-D’Arcy, de la proportion des postes associés au Québec-Canada dans l’ensemble du réseau par rapport à l’ensemble des postes universitaires en histoire? L’évolution depuis 2011 peut-elle avoir un effet sur l’offre de cours en histoire pour les futurs enseignants en univers social? Quels champs de spécialité sont représentés parmi ces postes en histoire du Québec et du Canada, et comment cela se compare-t-il à 2011? De même, quelle est la proportion des thèses et mémoires portant sur des thèmes québécois et canadiens par rapport à l’ensemble des thèses et mémoires complétés en histoire dans leur ensemble?