Résumé
Elizabeth Sánchez Martínez
Migrer étant un droit humain (Déclaration universelle des droits de l’homme, 1948), chacun peut théoriquement se déplacer et s’installer n’importe où dans le monde. Les raisons de migrer peuvent être politiques, économiques et même écologiques; généralement, ceux et celles qui migrent cherchent à améliorer leurs conditions de vie. Le Mexique est le théâtre d’un phénomène migratoire qui a acueilli des citoyens d’Amérique centrale et du Sud, des Caraïbes, des Antilles et d’Europe de l’Est cherchant protection soit dans le pays même, soit aux États-Unis ou au Canada.
En 2016, des citoyens haïtiens ont quitté l’Amérique du Sud, où ils s’étaient réfugiés après les catastrophes naturelles de 2010, pour s’installer au Mexique (Miranda, 2021). Leur objectif était de demander l’asile aux États-Unis, mais en 2017 la présidence de Donald Trump s’accompagne d’un discours anti-immigrés (Paris Pombo, 2018). Ainsi, les hommes, femmes et enfants haïtiens sont restés dans les villes frontalières comme Tijuana. L’objectif de cette communication est d’offrir un aperçu de la situation des migrants haïtiens au Mexique, particulièrement à Tijuana. Nous sommes intéressées à connaître les actions du gouvernement mexicain et de la société civile pour intégrer cette population ayant une présence forte sur le territoire. Il s’agit d’un travail en cours et nous traitons de manière préliminaire certaines données obtenues lors de la première phase du projet.