Résumé
Si plusieurs historiennes et historiens québécois sont parvenus, ces dernières années, à sortir de la proverbiale «tour d’ivoire» pour s’adresser directement au public, il n’en demeure pas moins que cette discipline du savoir demeure encore souvent l’apanage du milieu universitaire. Est-il possible de faire en sorte que les connaissances en histoire circulent plus largement dans l’espace public? Sur quelles tribunes populaires peut-on diffuser des contenus portant sur le passé? Comment apparaître sur le radar des recherchistes et des journalistes? De quelle manière se préparer à rendre notre message attrayant, sensé et percutant lorsqu’on a très peu de temps et d’espace pour développer? Quelle est la meilleure façon de concilier la rigueur de notre discipline avec les impératifs médiatiques? Peut-on s’inspirer des meilleures pratiques en communication et en sciences de l’éducation? Pourquoi est-il important d’être solidaire du milieu historien et de relancer la balle aux collègues? Cette conférence vise à offrir quelques pistes en abordant les écueils de la vulgarisation, mais aussi les solutions possibles afin de rendre l’histoire plus largement accessible au grand public.