Dominique Deslandres
Université de Montréal
Dans l’imaginaire commun, les femmes d’autrefois sont encore associées à la fixité du monde domestique. Or, comme en témoignent les archives paroissiales, judiciaires et notariales, les femmes allochtones et autochtones se déplaçaient souvent au cours de leur vie dans et hors de la vallée laurentienne aux 17e et 18e siècles. C’est de ce phénomène méconnu que cette communication rendra compte à partir du cas des femmes qui ont fait Montréal pendant le Régime français, en s’interrogeant sur les effets qu’a pu avoir cette mobilité physique sur les destinées et les agentivités féminines.